L’année dernière, je publiai un article sur l’acquisition de la continence et ma décision de ne RIEN FAIRE en la matière, c’est-à-dire de n’opter pour aucune méthode d’ « apprentissage de la propreté » mais d’attendre… tout simplement attendre. Je promettais dans cet article de te faire part du résultat quelques mois plus tard. Je ne l’ai pas fait, parce qu’il y a en fait très peu de choses à dire, mais je vais tout de même rapidement écrire quelques lignes car je suis régulièrement questionnée sur l’efficacité de cette « non-méthode ».
Début janvier dernier, peu avant ses deux ans et demi, Django a dit un matin qu’il ne voulait pas mettre de couche. J’ai accepté, bien évidemment, en lui rappelant qu’il lui faudrait alors faire pipi sur l’un des pots de la maison (bien en évidence depuis quelques mois). Je m’attendais à éponger plusieurs accidents avant qu’il ne demande une couche (ce qui se passait d’habitude lorsque je lui proposais de passer la journée cul nu, plus par confort et par souci qu’il découvre son intimité que dans le but de le rendre propre), mais mon fils a utilisé son pot sans accident toute la journée. Pareil les jours suivants. Pour la nuit, je lui ai posé la question : il a opté pour une couche pendant encore une semaine ; celle-ci se révélant sèche le matin, je lui ai proposé de ne pas la mettre la nuit suivante et cela a fonctionné. Bien entendu, il y a eu quelques accidents, surtout deux ou trois mois plus tard (sans doute parce que lui comme moi y pensions moins et nous laissions trop absorber dans nos activités). Aujourd’hui encore, il y a quelques oublis, notamment avec l’arrivée de sa petite sœur, mais rien de catastrophique (en moyenne, un pipi raté par semaine). Quand ça arrive, je ne fais pas de commentaire et nous nettoyons ensemble. Par contre, j’impose le passage aux toilettes (pour lui comme pour moi, uh uh) dès que nous quittons la maison ou avant la sieste.
Voilà voilà. Continences diurne et nocturne acquises en une semaine, donc, à la demande de l’enfant. Pas de pot imposé toutes les vingt minutes en espérant qu’un jour quelque chose « tombe » dedans, pas de petites fesses toutes nues qui courent dans le jardin, pas de culottes d’apprentissage, etc. Presque trop facile.
Je reconnais toutefois que nous n’étions pas encore soumis à l’échéance de la première rentrée à l’école (c’est pour septembre…) et que Django est gardé par ses grand-parents, ce qui constitue évidemment un cadre idéal, dans le sens où il n’a subi ni pression ni humiliation à ce sujet. Malheureusement, on n’a pas toujours le loisir d’attendre, le « déclic » de la continence se produisant vraisemblablement entre 1,5 et 4,5 ans selon les enfants.
Et puisque je ne vais quand même pas illustrer cet article d’une photo de mes toilettes ou de mon fils en train de faire pipi, et parce que, pour paraphraser la citation de Dolto que je reprenais dans l’article précédent, « il y a tellement d’autre chose à faire que de parler de pot de chambre »…
N’hésite pas à partager ci-dessous ton expérience.