J’ai un petit côté schizophrène : d’une part, je passe un temps considérable à ranger et désencombrer la maison, de l’autre, je stocke compulsivement tout ce qui un jour pourrait nous être utile dans nos jeux ou projets de toutes sortes (bouts de tissus, jolies branches, papiers divers, cailloux, bouchons de liège…). Toute la place que je libère (visuellement et mentalement) se trouve ainsi presque aussitôt comblée.
Bon. Au moins, parmi tout ce bazar, je commence à trouver de quoi composer des bacs thématiques. Voici celui créé pour le solstice d’hiver. Certains rechignent à utiliser de la nourriture dans les bacs sensoriels (arc-en-ciel de spaghetti, semoule pour les versés, etc.), chez moi c’est le coup de la bombe de mousse à raser en guise de neige qui passe très mal (je ne consacre pas mon temps à trouver des alternatives à ce genre de produits de « soin » – sans même parler du déchet de la bonbonne elle-même – et à surveiller la composition des vêtements des enfants pour leur faire plonger les mains dans une substance trop douteuse à mon goût). Du coup, la neige est représentée par des chips d’amidon de maïs récupérés dans un colis (l’avantage de commander souvent en ligne, mais cela s’achète
également). Leur légèreté leur permet de jouer efficacement leur rôle de flocons ; il y a même moyen de les glisser dans un goulot de bouteille en plastique et de « saupoudrer » la scène. Ouhhhh, il neige !
Note que je me la joue nature, mais que notre bac n’est pas exempt de dérivés de pétrole : outre la bouteille, il y a bien sûr les figurines Schleich
en plastique et des blocs de mousse (encore des matériaux d’emballage de divers colis) dans lequel j’ai piqué quelques branches cueillies en balade. Pour la banquise, de gros galets blancs, et pour les tanières, des arcs en bois aux couleurs (waldorf) de l’hiver. Les figurines en bois étaient notre cadeau de Noël pour June : je t’en reparle sans doute bientôt. Il y a également des miroirs incassables au fond du bac pour donner une dimension supplémentaire au jeu.


Animaux de la forêt enneigée et animaux polaires se côtoient : je n’ai pas eu le cœur de détromper Django qui était pour la première fois très enthousiaste à jouer avec les figurines d’animaux. Depuis, j’ai toutefois acheté un Atlas des animaux
et sa Yaya lui a offert une mappemonde.

J’aurais bien creusé un igloo dans un morceau de polystyrène, mais nous avons un problème avec ce matériau à la maison : Django est pris de frénésie dès qu’il en voit, et il ne peut s’empêcher d’émietter aussitôt la chose comme un fou (c’est assez étrange, car ça ne lui ressemble pas vraiment comme comportement), au point qu’il faut que je la planque pour ne pas en retrouver partout dans la maison.

Pour rappel, les plans de notre table d’exploration sensorielle sont disponibles gratuitement ici.
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